Forcée à faire plus de 100 000 cupcakes !!

L’histoire un peu folle d’une petite entreprise située dans le sud de l’Angleterre. Avec l’approche des fêtes de fin d’année et de Noël, Rachel Brown, pâtissière dirigeant de l’entreprise « Need a cake » voulait vendre quelques cupcakes supplémentaires en offrant une offre alléchante au consommateur du site d’achat groupés « Groupon« .

Son offre ?! Une remise de 75% sur un lot de 12 cupcakes vendu à l’origine 26 livres (30 euros). Soit un séduisant lot de 12 cupcakes à seulement 6,50 livres (7,20 euros). L’occasion était trop rare pour les 8 500 consommateurs de Groupon qui ont validé le deal et ont commandé en même temps. Rachel Brown se retrouve donc à confectionner 102 000 petits cupcakes au lieu des 100 commandes par mois habituel.

Cependant son calvaire ne s’arrête pas là, elle a dû engager 25 personnes supplémentaires pour réaliser ces cupcakes. Défi supplémentaire, les cupcakes étaient totalement personnalisables : les clients pouvaient définir la génoise, le type de glaçage ainsi que les différentes décorations et autres couleurs des cupcakes.

De plus, l’entreprise perdait 2,50 livres (2,90 euros) pour chaque offre et devait payer 12 500 livres (14 500 euros) pour les 25 personnes supplémentaire ainsi que la distribution des cupcakes. Une promotion qui a duré quelques jours a failli mettre fin à la petite entreprise. En effet, l’entreprise a perdu tout le bénéfice de l’année de production et continue à produire à perte.

Citation :  Rachel Brown

« C’est sans aucun doute la pire décision que j’ai prise dans ma vie. Cela a été un cauchemar absolu », raconte Rachel Brown. « Dès que nous avions fini de faire, emballer et envoyer des cupcakes, une nouvelle commande arrivait. C’était non-stop. Nous tirions de la fierté de la qualité exceptionnelle de nos gâteaux, mais j’ai dû ajouter du personnel supplémentaire pour faire face à la demande, qui n’avait pas le même talent. Je me suis vraiment inquiétée en voyant la qualité chuter et je détestait la pensée de gruger quiconque (…) Même une société plus importante aurait eu du mal à faire face, mon pauvre personnel devait cravacher pendant des heures. Une de mes employées est même venue à 3 heures du matin parce qu’elle ne pouvait pas dormir à cause du stress ».

Source : www.businessrevieweurope.eu